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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog depuis 2005 © ill. aurélie guillerey 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 > >> 10 février 2016 3 10 / 02 / février / 2016 13:05 10 ans, c'est vieux pour un blog 1045 posts. 1046 avec celui-ci. le 1er billet - en 2005 - commençait par "le beau est la forme de l'amour" . c'était la devise d'endo, empruntée au poète norwid. le début d'une simple histoire de boutique rue vasselot à rennes puis rue poullain-duparc, le début d'une vie qui se calait sur une nouvelle trajectoire tout à fait choisie. se sont racontés aussi les renoncements, la liquidation de l'aventure et l'après, qui n'a pas fait si mal et qui a su se nourrir de l'expérience passée. 10 ans... la plateforme d'hébergement de ce blog est devenue décourageante, freinant toute envie avec une administration laborieuse et récalcitrante. alors c'est décidé, je laisse les choses en l'état, elles me semblent finalement avoir fait leur temps. cependant, si vous voulez remonter le fil et perdre du temps, vous y trouverez des babillages et causeries variées, images et mots, autour de la ville, des rencontres, des embardées, des choses vues et entendues, en marge ou dans les clous. 10 ans... un tour de clé. je la cache sous le paillasson au cas où me viendrait une tocade ou qu'il serait nécessaire de faire quelques travaux. il y a d'autres vies ailleurs et j'en ai déjà entamées quelques-unes. alors salut mon vieux blog ! christèle fournier repost 0 published by christele fournier commenter cet article … 23 décembre 2014 2 23 / 12 / décembre / 2014 16:10 l'hospitalité pasteur en 1886, lorsque le bastard passa commande d'une faculté, martenot demanda aux professeurs de préciser leurs besoins. les professeurs avertirent : " l'auteur de cet avant-projet ne devra pas perdre de vue qu'une faculté des sciences est un atelier des sciences et non pas un monument, que tout doit y être subordonné au service, et que les divers services, tout en étant coordonnés ensemble, doivent être indépendants les uns des autres " . martenot présenta le projet à l'exposition universelle mais ne vit pas la fin du chantier. sur le quai dujardin, on déchargea les moellons de pont-réan, la pierre de caen, le chêne de hongrie. descartes, ampère, lavoisier et quelques autres éminences, figés dans la pierre, veillèrent au bon déroulement du chantier. le bâtiment qu'on ne désirait pas monument en imposa cependant, sans jamais présenter les qualités fonctionnelles attendues par le corps enseignant. mais il survécut et, plus d'un siècle plus tard, ses quinze travées de fenêtres jettent encore leurs reflets dans la rivière. la fac dentaire, un nom qui sent le mercure et la silice. au rez-de-chaussée, la fraise continue de turbiner. mais aux 1er et 2ème étages, les paillasses sont vacantes. restent les vestiges d'un lieu où l'on a cherché, étudié, expérimenté. affectionnant les espaces délaissés, l'université foraine imaginée par patrick bouchain s'y est installée provisoirement et le parquet a de nouveau craqué. repost 0 published by christele fournier commenter cet article … 24 novembre 2014 1 24 / 11 / novembre / 2014 11:48 petit potam, christine chagnoux - 1967 petit potam, christine chagnoux - 1967 chine de dernière minute avant la fermeture du vide-grenier. la fleur au bec, petit potam me tend les pognes. copyright by dargaud 1967, imprimé en finlande par sanomaprint helsinki 1970, je décèle la trouvaille à la harper. petit potam : les bras courts, les fesses rebondies et le cuir amphibie. barbote-t-il tout le long du jour ? non, le bonhomme est rêveur, un brin romantique et fille manquée. il préfère : le lundi, se déguiser, le mardi, chasser les papillons, le mercredi, jouer au cerf-volant, le jeudi,coudre des habits de poupée, le vendredi, prendre soin du jardin, le samedi, rendre visite à ses amis dans la forêt et le dimanche, faire des tartes aux cerises. pourtant, s'il veut devenir un véritable hippopotame, il faudra qu'il apprenne à nager. ce qui finira par arriver. la silhouette de petit potam et des membres de sa famille échappant aux règles esthétiques, le travail illustré de christine chagnoux entoure ses personnages d'une grâce qui leur fait défaut. le dessin les déleste de leur surcharge pondérale et de leurs formes faramineuses. décors champêtres, scènes bohèmes, riche palette de verts, de roses et de bleus, quelques jaunes judicieux, et l'on s'attend à voir éclore une charmeuse de serpent... repost 0 published by christele fournier commenter cet article … 30 juin 2014 1 30 / 06 / juin / 2014 18:34 avenue robert buron ou la métamorphose du regard avenue robert buron, temps de chien et mémoire d'éléphant. dans les années 80, on a rôdé par ici. en toutes saisons, à toute heure, sur tous les tons, sous tous les cieux, le jour à peine levé, la nuit qui tombe, la lumière de juin. d'un pas brouillon, lourd, désespéré, amoureux, tragique, dissipé, m'en fous la vie, existentiel, politique, récalcitrant, fanfaron. et souvent bien mal fagottée, en quête de style. en 2014, premièrement, se renseigner sur robert buron. découvrir que l'homme n'a gouverné la ville que deux petites années. cette artère apparemment si essentielle, emblématique, impérative même, une sorte de colonne vertébrale de la ville forcément dédiée à un illustre, cette artère déçoit vaguement. deuxièmement, retrouver des traces, des permanences. la perspective de l'avenue, d'accord. le grand carrefour, oui. le bleu et rouge de la radio locale, aussi. un café, peut-être. point final et maigre butin. car, désormais, on reluque. l'affaire robert buron n'étonne pas autant que la façade de la maison du tourisme : "chemin de fer, challans, laval, landivy". que fait ce truc ici. un hotel du nord, une enseigne élégante, un mur peint, des portes sophistiquées, quelques façades pas banales. tout était là évidemment. rien n'a disparu, le regard ailleurs, plus intérieur, vous n'avez rien vu. tous ces détails snobés, du grand art ! troisièmement, trouver un lieu familier. trente ans, c'est un choc quand même, ça remue, être une inconnue dans une rue qu'on a si bien connu. heureusement, il y a la maison boutique de karim . s'y nichent des repères presque accueillants, contemporains. des bricoles qui relient à aujourd'hui mais il en faut peu. sur les quais, la belle affiche des nuits de la mayenne te parle et te dit, ne t'en fais pas, tout va bien. repost 0 published by christele fournier - dans vagabondages et repérages commenter cet article … 13 juin 2014 5 13 / 06 / juin / 2014 07:50 14 & 15 juin 2014 - 6ème petit bazar du canal au 18 canal saint-martin, empruntez le passage cocher. entrez dans la cour. au fond, la maison en briques rouges a été construite en 1903 par l'entrepreneur jean-marie huchet pour monsieur solleux, l'immeuble derrière vous l'a été en 1906 par l'entrepreneur jean louis, sur les plans de l'architecte georges nitsch, pour m. solleux. des bureaux et magasin de réserve sont construits en 1920 pour messieurs lay-solleux, voituriers, dont l'entreprise est mentionnée dans l'annuaire de 1912. les annuaires mentionnent l'entreprise de transports lay en 1936, lay père étant domicilié au n°16 et lay fils, au n°18. c'est un écrin dans lequel servane et hélène invitent depuis 2009 créateurs, artisans et artistes. il s'en dégage une tranquille poésie, une reposante simplicité, une sincère générosité. il y a des petits mondes, des goûts, des inventions, des associations, des gestes maîtrisés, des expériences, des passions, des envolées.il y a les chats qui guettent, le chèvrefeuille qui embaume, le cerisier qui cerise, les enfants qui font crépiter les gravillons... venez ! repost 0 published by christele fournier - dans art and crafts commenter cet article … 19 avril 2014 6 19 / 04 / avril / 2014 18:30 la vie en ville - palissade à saint-michel place saint-michel. la palissade est en mouvement perpétuel. avec des hauts et des bas. parfois éteinte, comme délaissée. souvent lumineuse, comme occupée. cet espace